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Le Destin de Shaya

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Le Destin de Shaya Empty Le Destin de Shaya

Message  earthchild Dim 14 Déc - 17:47

vu que mon "histoire commune" n'a pas l'air d'intéresser beaucoup de monde, j'ai commencé a développer mon synopsis. Mon style d'écriture est du type "automatique" j'écris , je pense j'écris . l'histoire viens tel quel ou presque. Donc désolé si c'est pas du Tolkien.


Le destin de Shaya


" Bonjour ma belle, il est temps de te lever. C’est une journée magnifique. "

Shaya entrouvrit ses paupières,lentement, de peur que sa mère n’ait déjà ouvert en grand les rideaux de ce qu’on avait du mal à définir comme sa chambre. Même si elle avait réussi à y mettre une petite touche humaine et féminine, sa "chambre" n’était en fait qu’une partie de la mezzanine de la petite grange de la famille. Une simple paillasse rembourrée de paille, une couverture qui a vu des jours meilleurs, une chaise et un semblant de table constituait ses maigres possessions. Son père s’était juste contenté de tirer une corde en travers de la mezzanine et d’y accrocher une vieille toile de bâche pour délimiter son espace à elle. Dessous,
les quelques bêtes qui dormaient là lui servaient de chauffage l'hiver.


Elle aimait ce lieu qui lui permettait de s'isoler de tous ses frères et sœurs, six en tout. Quatre frères et deux sœurs. Elle était la seconde de cette fratrie. Bien que ses parents aient du mal a
joindre les deux bouts, ils étaient fier de tout ce petit monde et ça se sentait dans la joie et les rires qui envahissaient leurs maison, une grande masure de bois que son père avait construite avant même de se marier comme le veux la coutume par ici. Il l'avait patiemment agrandie au rythme des grossesses de sa mère, souhaitant ardemment que ce soit la dernière fois. Mais dès que les bébés venaient au monde, il fondait comme une guimauve.


Ses yeux ne détectant pas de lumière aveuglante, elle se décida à les ouvrir pour de bon. Sa mère était là, assise sur la chaise, son visage poupon rayonnant comme à son habitude, à la
regarder.

"Alors la marmotte, on émerge? Tu sais qu'aujourd'hui nous avons beaucoup de choses à préparer, et tes sœurs ne sont pas encore assez grandes pour m'être encore d'une grande utilité en cuisine malheureusement. Je suis désolée, mais même aujourd'hui, je vais devoir faire appel à tes talents culinaires."

Mais M'man, il fait encore nuit ! Même les poules dorment encore !

Je sais, mais y'a tant a faire pour préparer la fête de ce soir. Et
j'ai vraiment envie de cuisiner encore avec toi, une dernière fois… ma fille.
"

Shaya se releva sur un coude et observa sa mère, scrutant une réponse dans son visage quand elle décela que son regard était embué, une larme pointant au coin de ses yeux. Tel un ressort,
elle passa de son lit au bras de sa mère quand elle réalisa le jour que l'on était. Aujourd’hui, 21 Juin, c'est le jour du Solstice, le Jour du Choix. Ce soir elle devra dire au revoir aux siens pour aller suivre son apprentissage loin de chez elle. Ce soir elle laissera sa petite chambre pour devenir couturière ou cuisinière comme elle l'aimerait. Elle devra laisser pour les cinq ans à venir son village, ses amis, sa famille. Laisser ses collines, les forêts ou elle allait porter son déjeuner à son père bûcheron, glanant par-ci par-là quelques champignons ou légumes sauvages, voir quelques fleurs pour offrir à sa mère. Blottie dans les bras de sa mère qui avait fini par lâcher la bonde à ses larmes, lesquelles lui coulaient sur sa nuque, trempant sa robe de nuit, elle essayait de se remémorer toutes ces années pourtant si courtes. Elle n'avait que treize ans.
Le chagrin fini à la gagner elle aussi et c’est blotties l’une contre l’autre laissant leurs émotions les envahir que commença cette journée qui sera si importante dans sa vie.
Dehors un hibou fit entendre son cri à la lune, la nuit avait encore du temps devant elle avant de céder sa place.
------------------------

Le chat s'étira langoureusement alors que sa maîtresse et Shaya entraient sans bruits dans la petite maisonnette. Ronronnant à leur passage, il leur emboîta le pas tandis qu'elles se dirigeaient vers la cuisine. Bien qu'il soit très tôt encore, l'idée de pouvoir chaparder quelques friandises lui ouvrait l'appétit, lui faisant frétiller les moustaches. La pièce n’était pas très grande, en face de lui une grande table de bois, au plateau épais barrait le chemin. On pourrait y faire manger dix personnes à l’aise. Sur le mur de droite, la porte conduisant à la réserve et l’escalier de la cave, caverne aux merveilles pour un animal tel que lui, mais malheureusement sa maîtresse la fermait toujours consciencieusement après avoir ce dont elle avait besoin, vérifiant bien s’il ne s’y était pas introduit derrière son dos. A la gauche de la porte un grand vaisselier,
héritage des grands parents de son maitre prenait le reste de la place. Sur le mur en face de lui le grand fourneau et le four a pain trônaient en imposant leur masse, juste en dessous de la grande fenêtre. Il était rare de trouver de telles pièces dans la cuisine d’une petite ferme comme la leur, mais étant des cuisinières émérites, il leur était souvent imparti la préparation des repas de fête comme pour aujourd’hui. Le four était situé dans l’angle, son foyer servant de cheminé par la même occasion. A la droite du fourneau, coincé entre lui et la porte donnant dehors, un grand bac servait autant pour laver les légumes que pour y faire la plonge. Sur le reste des murs, diverses étagères et patères servait a ranger et accrocher tout le matériel de cuisine et les divers pots renfermant herbes et épices, miels et condiments, sucre ou farines. Bref, on voyait en entrant que les femmes qui travaillaient ici connaissaient leur affaire.

Ouvrant la fenêtre et les volets, la femme pris une grande inspiration, se retourna pour jeter un coup d’œil circulaire aux lieux, vérifiant que tout était en place comme dans son souvenir.
Satisfaite de son inspection, elle décroche son tablier accroché sur la porte de cour et l’enfile tout en s’adressant à sa fille :

"Shaya, attise le feu s'il te plaît. Le four et le fourneau. On a du travail."

Avisant le chat elle s'exclame :

"Et toi dehors vilaine bête ! Je n'ai pas besoin de toi dans mes jambes."

Ouvrant la porte de derrière, elle poussa sans ménagement ce pauvre chat dans la nuit, encore noire. Fini pour lui les friandises eut-il l'air de se dire en miaulant misérablement envoyant la porte se refermer sur lui.

"Le pauvre, il t'avait rien fait, encore, m'man. Tu aurais simplement le renvoyer dans la grand’ pièce.

Là au moins il ne réveillera pas toute la maisonnée à force de miauler
pour quémander. Et puis il est trop gras pour un chat.
" Dit-elle en souriant.

Avisant que Shaya avait terminé de tisonner les feux et y avait rajouté du bois, elle dit :

"Commençons par le pain. Va chercher la farine et la levure, il faudra
aussi les conserves de prunes pour le dessert. Ah, ramène aussi un quart de
lard et un grand pot de crème. Et n’oublie de refermer la trappe cette fois ci,
ta sœur a failli tomber dans la cave hier en allant me chercher le sac de sel. Allez
file !
"

Shaya rigola pendant que sa mère, exacte figure de la Mama protectrice, la poussai sans ménagement vers la réserve. Au moins, avec tout ce travail elle n'aura pas à penser à la fête de
ce soir et à la cérémonie qui en sera le centre. Par la fenêtre, où le chat s'était couché observant la scène, les premiers rayons de l'aube pointaient.

"C'est bon, c'est bon, j'y vais."

------------------------

La maison s'éveillait petit à petit. D'abord le père sortant de la chambre matrimoniale, pas encore rasé et mal fagoté, accueilli par les bises de sa femme et de sa fille et un grand bol de maté, accompagné de son incontournable assiette de charcuterie. Pendant le lent rituel matinal paternel, Rox, le chat, restait au pied de son maître, ayant réussi à se faufiler subrepticement à l'intérieur à la faveur d'une porte laissée trop longtemps ouverte, attendant quelques lichettes que celui-ci ne manquerait pas de lui donner. Puis le fils ainé rejoignit la cuisine selon le même rituel. On voyait bien qu'ils étaient père et fils. Les mêmes mimiques, les mêmes attitudes, au point qu'on aurait put croire à deux clones. Rox lui, par contre ignorait totalement Shon, ne l’aimant guère depuis que tout petit il l’avait jeté dans le ruisseau le laissant se débattre seul pour s’en sortir, tout ça parce qu’il lui avait mordillé son jouet préféré, ne regardant que son
seul maître. Les autres enfants, tous plus jeunes, ne s’éveilleraient que bien plus tard, sa mère les laissant dormir tout leur soûl, préférant les voir dans leur lit plutôt que dans leurs pattes.

Finissant son bol dans un grand slurp, l’homme releva la tête dirigeant son regard vers sa femme lui dit :

" Sarifia, avec Shon on va aller sur la Place pour préparer les tréteaux et le podium. Fait nous porter notre déjeuner par les jumelles, ça les occupera un moment et comme ce sera leur tâche dès demain, autant qu’elle s’y mette de suite. Filbert viendra chercher les garçons dans la mâtinée pour qu’ils s’occupent de ramasser le petit bois pour le grand feu de ce soir. Pour la petite vois si une des filles de Filbert peut s’en occuper pour te décharger.

Oui Carron," répondit la mère en se retournant vers lui.

" Nilia s’est déjà proposée pour la garder. Elle ne devrait pas tarder. C’est un brave petit et les enfants l’adorent. Dire qu'elle aussi nous quittera bientôt. L'année prochaine ça sera son tour de choisir sa voie. Elle nous manquera !" soupira-t-elle.

"Je sais, mais c'est le lot de toutes nos filles d'aller se former ailleurs, et ça crée les liens entre communautés indispensable à tous. Seuls nos fils restent ici, et encore, beaucoup finissent par partir pour fonder de nouveaux villages. Ainsi va le monde." Tournant son regard vers sa
fille, il dit : "Alors, nous diras tu finalement quel est ton choix avant de l'annoncer à tous ce soir ou préfère tu faire encore ta cachottière ?

"Dame Alcisse m'a demandé comme apprentie cuisinière aux Boisseaux Rouges. Son auberge est réputée et ça me tente bien mais la lingère du Castel Roy m'a aussi approché en voyant les broderies que j'ai apportées à sa Seigneurie pour les vœux cet hiver. Les deux sont tentants.

Mais où ton cœur penche t-il ?

La cuisine je pense, même si le Castel sera une chance pour moi. Je préfère mes casseroles à mes aiguilles.

Bien ma fille. Je vois que tu as la tête sur les épaules. Dame Alcisse est une bonne personne et elle te formera bien, même si tu es déjà une cuisinière émérite. La lingère aura davantage de choix. Un talent tel que le tien ne doit pas se perdre. Tu as bien choisi ma fille." Dit-il en lui
posant affectueusement le grand battoir qui lui sert de main sur sa joue en lui souriant.

"Bon, allons-y ! Shon, vas dans la remise chercher les outils et met les dans la brouette. Nul besoin d'atteler notre vieille canasse pour un trajet aussi court. Il aura suffisamment à faire ce soir à nous trimballer tous à la fête avec toutes les bonnes choses que tu nous prépare. N'oublie pas de glisser une ou deux de tes délicieuses tourtes dans notre déjeuner Femme." Lui
dit-il en l'embrassant sur la joue avant de sortir, le chat sur les talons, la
queue haute.

Elle regarda son mari s'éloigner de la maison rejoignant son fils qui avait déjà reuni le matériel nécessaire et l'attendait à la sortie de la ferme.

" Mais bien sur, gros gourmand ! Juste une ou deux hein ! " Murmura t'elle le sourire aux lèvres, mais pas assez bas pour que Shaya ne l'entende pas et ne réalise comme souvent combien ses parents s'aimaient.

"Allez ma fille, puisque ton père a commandé des tourtes, attelons nous-y. On n'aura pas assez de farine pour la pate nécessaire à ce rythme là. Vas en rechercher en bas et remonte la gigue de chevreuil qu'a ramené ton oncle avant-hier, des oignons, des panés et une cruche de vin. On va lui préparer ça vite fait. "

Dans la cour, la basse-cour s'éveille et le vieux coq, paradant comme un jeune premier, affirmant son emprise sur son harem, entame son premier cocorico du jour, saluant l'astre diurne dont les premiers rayons pointent enfin au dessus des arbres qui bordent le chemin qui mène au village.

------------------------

Voilà une première partie de l'histoire , juste un petit début



earthchild

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Message  Padidu Dim 14 Déc - 20:01

Bon, elle a sa petite vie bien établie qu'elle veut pas quitter, j'ai compris ! MAIS je veux de l'action didiou ! Allez qu'elle fasse son choix et qu'on s'active ! Very Happy
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Message  earthchild Lun 15 Déc - 0:30

c'est une trilogie de 2000pages chaque volumes . on en est a peine a 4 , sois patiente

earthchild

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Message  Padidu Lun 19 Jan - 21:53

Euh... la suite ?
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